Beni, une ville située dans le territoire qui porte également ce même nom, dans la province du Nord-Kivu, une entité congolaise qui vit dans une insécurité perpétrée à cause des conflits armés. Mais parce que même en situation de crise humanitaire, comme c’est le cas à Beni et dans plusieurs autres coins de la République démocratique du Congo, les besoins d’avoir accès à l’information et aux services liés à la santé sexuelle ne disparaissent pas, avec l’appui technique et financier de IPAS, les Mashujaa de YARH DRC ont animé une séance de causerie sur les droits de santé sexuelle et reproductive, y compris l’avortement sécurisé, selon les prescrits du protocole de Maputo, avec ces déplacés de guerre.
Il était question d’expliquer à ces déplacés de guerre comment prendre soin de sa santé sexuelle et reproductive pendant la période de crise humanitaire, leur montrer comment se choisir une méthode contraceptive pour éviter des naissances non désirées au cours de cette période où les conditions de vie sont précaires, comment prévenir et dénoncer les différentes violences basées sur le genre, mais également leur indiquer comment recourir aux services sécurisés d’avortement au cas où l’on désire l’avoir.
Comme dans d’autres camps des déplacés, il se constate que la situation humanitaire à Beni est préoccupante. Les femmes et les jeunes filles n’ont pas un accès facile aux denrées de première nécessité tel que de l’eau, pour leur permettre de prendre très bien soin de leur corps. Outre que cela, il y a même des femmes qui ont besoin de faire recours aux services sécurisés d’avortement sans savoir comment faire. Grâce à cette causerie participative avec les Mashujaa, certaines ont été référées dans des centres de santé pour pouvoir bénéficier des services, bien qu’il faut quand même noter que le besoin reste criant.
À Beni tout comme dans d’autres parti du Nord-Kivu où l’insécurité impose sa loi, les femmes et les filles sont exposées à plusieurs méfaits à cause du manque des moyens et services en matière de santé sexuelle et reproductive.
Communication YARH