Journée internationale de la femme 2022, une occasion pour tous les défenseurs des droits des femmes de célébrer cette lutte.
Youth Alliance for reproductive health n’a absolument pas croisé les bras, c’était une occasion pour cette organisation nationale de se mettre à côté des centaines des femmes réunit dans une mutuelle à Goma, au Nord-Kivu, il était question de célébrer, de mettre en valeur les droits les plus fondamentaux des femmes.
Il est 11h 30′ à Goma, la ville Volcanique du Nord-Kivu vibre au rythme de YARH-DRC, la célébration de la journée internationale des droits des femmes a débuté avec une caravane motorisée, des engins roulants dans la rue, banderoles et drapeaux entrain de flotter dans les airs, un seul message adressé à tous le monde. » Égalité aujourd’hui pour un avenir durable. «
S’en est suivi d’un moment de réjouissance et de partage d’information. Youth Alliance for reproductive health a sensibilisé les femmes sur le service de santé sexuelle et reproductive, mais également sur les soins complets d’avortement, qui d’ailleurs est un droit absolu des femmes, conformément aux prescrits du protocole de Maputo en son article 14.
Dans sa prise de parole, le coordonateur national de YARH-DRC, Simon Mambo, a laissé entendre que ce programme s’aligne dans les cadres de plusieurs autres activités organisées à Goma il y a quelques mois, dans le cadre de la matérialisation du programme MAKOKI YA MWASI de IPAS.
» Aujourd’hui, c’était question de se joindre à l’humanité pour célébrer la journée internationale des droits de la femme au tour du thème égalité aujourd’hui pour un avenir durable. C’est une activité que nous avons organisé en partenariat avec IPAS, dans le cadre de la matérialisation de son programme MAKOKI YA MWASI. Nous étions au côté de la mutuelle de développement pour les femmes ainsi que les jeunes pour commémorer cette journée comme il le fallait. C’était une occasion pour nous de vulgariser le protocole de Maputo au près de ces centaines des femmes, une charte africaine qui martèle sur les droits des femmes. Un accent particulier a été mis également sur l’accès à l’information lié aux services de santé de la reproduction, mais également sur les soins d’avortement sécurisé centrés sur la femme conformément aux prescris du protocole de Maputo en son article 14. » A t-il dit.
Avant de rajouter :
» Nous comme YARH, une organisation qui milite pour les droits des femmes, nous sommes au service de toutes ces battantes. C’était une occasion pour nous de leur rassurer de notre présence permanente à côté d’elles. Nous restons disponibles pour accompagner les femmes. Nous leur avons rassuré qu’elles peuvent compter sur nous à tout moment qu’elles aurons besoin d’une aide, peu importe sa nature. A renchéri Simon Mambo, coordinateur de YARH-DRC.
En toute convivialité, l’activité s’est soldée par des témoignages émouvants de ces femmes qui n’ont pas hésité de remercier les organisateurs de cette activité, mais également tous les acteurs qui militent pour l’autonomisation et l’émancipation de la femme congolaise.
Benjamin Mungedi