
La situation humanitaire reste catastrophique à Kanyaruchinya à Nyiragongo. Les déplacés de guerre de Rutshuru vivent jusqu’à présent un calvaire qui ne sait pas dire son nom. En dépit des efforts que fournissent certaines organisations, il se remarque que les besoins liés à la santé de la reproduction ne sont pas du tout mises en exergue. Par manque par exemple de l’eau et des toilettes, les femmes et les jeunes filles peinent pour prendre soin de leurs corps.
C’est conformément à ce contexte que YARH DRC s’est rendu sur terrain pour sensibiliser et Dialoguer avec les chefs des cellules du camp de Kanyaruchinya sur les exploitations et abus sexuels, mais également évaluer les besoins liés à la santé sexuelle et reproductive dans son ensemble, y compris les soins complets d’avortement centrés sur la femme.
Bien que les vivres, les habits, et autres matériels demeurent des besoins importants, il s’est dégagé, à la suite de cette descente sur terrain que les services et besoins en matière de santé sexuelle et reproductive ne sont pas du tout à mettre de côté. Les déplacés ont présenter plusieurs besoins qui nécessitent une attention soutenue et à la mesure du possible, une aide humanitaire.
Bien que cette situation humanitaire catastrophique ne laisse personne au camp, mais les femmes et les jeunes filles sont les plus victimes. Par manquent des moyens financiers, certaines sont obligées de se prostituer pour trouver de quoi vivre. Une situation qui exposent plusieurs aux grossesses non désirées, mais aussi aux maladies sexuellement transmissibles. Celles qui sont en période de cycle menstruel n’ont pas des moyens conséquents pour se procurer les linges hygiéniques par exemple. Des mauvaises conditions des toilettes exposent également les femmes et les filles à plusieurs maladies.
Il faudra noter que ce dialogue s’aligne dans le cadre de la mise en œuvre des activités du réseau Mashujaa de YARH DRC appuyé financièrement par Ipas, dans la matérialisation du programme Makoki Ya Mwasi
Communication YARH