Le Project PACE (Policy, Advocacy, and Communication Enhanced for Population and Reproductive Health), financé par USAID et exécuté par PRB, lance ce 16 février 2022 à Goma, au Nord-Kivu, en collaboration avec Youth Alliance for reproductive health, l’atelier de plaidoyer et d’élaboration du plan d’utilisation durable des méthodes contraceptives chez les jeunes.
La jeunesse n’a pas un accès facile à la contraception
Au Nord-Kivu, un peu partout en République démocratique du Congo, les adolescents et les jeunes ne font pas usages des méthodes contraceptives. Ceci s’explique par le fait que cette couche de population manque la bonne information en ce qui concerne ce service, mais c’est aussi parceque les besoin des jeunes sont souvent négligés dans les politiques et services. C’est dans ce cadre que ce projet vise à améliorer l’accès aux services de contraception pour les jeunes. Ceci évitera aux adolescents des grossesses précoces et non désirées, mais également les avortements clandestins.
» Nous avons pour objectif d’aider le programme national de des adolescents renforce les capacités des jeunes pour une utilisation durables des méthodes contraceptives. Nous voulons que les jeunes accèdent facilement à la contraception. « A indiqué Simon Mambo, coordinateur national de YARH-DRC.
Renforcement des capacités pour les organisations des jeunes
Sous la médiation de la division provinciale de la santé, le programme national de santé des adolescents et le programme national de santé de la reproduction, cet réunira au tour d’une table 20 organisations des jeunes qui travaillent dans la santé sexuelle et reproductive, question de réfléchir et élaborer en suite un plan durable pour élargir l’accès aux méthodes contraceptives pour les jeunes.
» Nous voulons également que les organisations des jeunes soient renforcées en capacité pour mieux jouer leur rôle de paire éducateur en ce qui concerne les services de contraception. » A t-il renchéri.
L’exécution de ce projet permettra aux jeunes de dissocier la sexualité et la fécondité. Les jeunes pourront donc avoir des rapports sexuels sans peur de tomber enceinte. Résultat : la sexualité va rimer avec plaisir, libérée de l’angoisse d’une grossesse non désirée.
Benjamin Mungedi